Veillée en francoprovençal sur la coupe du bois, Les Villards-sur-Thônes, date inconnue (vers 1990).
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-57
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.
Il s’agit ici d’une veillée en francoprovençal sur le thème du bois, « de la coupe à la scie ». L’orateur est François SYLVESTRE.
Face A
A.1- Présentation du thème de la soirée.
A.2- « Quand je veux prier Dieu, je m’en vais dans les bois », chanson en français à thématique religieuse interprétée a capella à l’unisson par plusieurs voix masculines. L’orateur l’a apprise quarante ans plus tôt.
A.3- Début de l’exposé de l’orateur. Le travail du bois, qui a supplanté le travail agricole aux Villards-sur-Thônes depuis la Seconde Guerre mondiale, est la principale source de revenus de la commune, moins touristique que ses voisines. Description des forêts de la commune (propriétés privées ou bois communaux).
A.4- L’orateur passe la parole à Marcel VITTOZ dit Marcel a Riri (Agent forestier) qui s’exprime sur les différents lieux-dits de la commune.
A.5- Marcel X énumère à présent plus spécifiquement les bois communaux des Villards-sur-Thônes (qui représentent environ 240 hectares en tout et produisent 254 m3 de bois par an en moyenne) et les bois appartenant aux particuliers (qui représentent 226 hectares et produisent 180 m3 de bois par an en moyenne).
A.6- Marcel X donne un avis personnel sur le sujet des impôts fonciers et leur répartition.
A.7- La gestion des bois communaux par l’Office National des Eaux et Forêts (ONEF). La gestion, plus hétérogène, des bois appartenant à des particuliers.
A.8- Les différentes essences de bois dans la commune. Le déclin en qualité au cours des dernières décennies. La vente publique aux enchères des bois communaux.
A.9- Les coupes de bois en équipe, d’abord réalisées jusqu’en 1922 par des gens du pays, ensuite remplacés par des Italiens jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le déroulement de ces coupes de bois.
Face B
B.1- La technique de coupe des arbres.
B.2- Le débitage sur place après la coupe.
B.3- Les concours informels entre bûcherons ayant pour objectif de réaliser une croix avec seulement quatre coups de hache.
B.4- Les avantages et inconvénients de la fonction/du métier de bûcheron. Les accidents (Partie 1)
B.5- Les avantages et inconvénients de la fonction/du métier de bûcheron. Les accidents (Partie 2)
B.6- Le débardage : le transport du bois du lieu de coupe vers le lieu de dépôt. L’utilisation des chevaux autrefois pour cette opération. Le remplacement des chevaux par des camions dans l’après-guerre.
B.7- Le transport du bois par câble (utilisé pour la première fois dans la commune en 1925). Les accidents liés à l’utilisation des treuils/câbles.
B.8- Les pistes forestières créées à partir de l’époque de la fondation de l’ONEF, en 1966. L’arrivée du transport par hélicoptère en 1975, et le coût élevé de celui-ci.
Sujet
Veillée conférence en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale.
;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet