• Cassette de l'enregistrement (recto)

Veillée en francoprovençal autour du travail de la laine et du lin, Les Villards-sur-Thônes, 20 avril 1990 – Partie 1

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-16
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération LOU RBIOLON).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.

Il s’agit ici de l’enregistrement d’une veillée autour du travail de la laine et des textiles végétaux dans le Val de Thônes. L’orateur, François SYLVESTRE, s’exprime en francoprovençal.

Face A 
A.1- Présentation du thème de la soirée.
A.2- Les traces antiques de la confection du fil avec des poils d’animaux ou différentes plantes.
A.3- Le filage au fuseau et le vocabulaire en francoprovençal qui lui est lié.
A.4- Le rouet (« bergo ») et son fonctionnement.
A.5- L’orateur échange avec le public.
A.6- Suite de la description du rouet et de son fonctionnement.
A.7- L’orateur cite Edmond GADIN, de Jarrier (Maurienne), l’un des derniers tisserands. La fabrique des rouets aux Villards-sur-Thônes et leur utilisation locale.
A.8- La place importante du filage dans la vie montagnarde. Du temps de la mère de l’orateur, jusqu’à six fileuses pouvaient se réunir pour travailler ensemble au rouet.
A.9- Le commerce de laine de Megève, jusqu’en 1920 environ. La préparation de la laine avant le filage.
A.10- Le rendement d’une bonne fileuse : 400 grammes de laine par jour contre 12 à 15 kg pour un métier mécanique vers 1900.
A.11- La fabrique ARPIN de Séez. Les frères PALLUD de Meythet, actifs jusqu’en 1989.
A.12- Le fonctionnement de la fabrique PALLUD au début du XXème siècle.
A.13- La tonte (souvent au mois de janvier).
A.14- Le triage de la laine fraîchement tondue.
A.15- L’aspect « suinteux » de la laine, et son nettoyage au charbon de bois.
A.16- La technique de nettoyage de la laine utilisée par la mère de l’orateur.
A.17- Le lavage industriel de la laine et le cardage.
A.18 à A.20- La cardeuse-fileuse moderne et son fonctionnement.
A.21- Le déroulement du filage proprement dit.
A.22- L’obtention du fil de laine définitif.
A.23- La production des textiles végétaux (chanvre, lin) aux Villards-sur-Thônes.
A.24- Souvenirs sur la production locale de chanvre.
A.25- Le traitement du chanvre une fois fauché.
A.26- L’effilement de la fibre de chanvre.
A.27- La culture et le traitement du lin.
A.28- Au XIXème siècle, une soixantaine de métiers à tisser étaient présents dans le canton de Thônes, dont une dizaine aux Villards (l’orateur cite les propriétaires de ceux-ci).
A.29- Le dernier métier à tisser en activité aux Villards a servi jusqu’à la période de l’Occupation.
A.30- Wilfried BOUVIER produisait un tissu de 140 cm de largeur, taille supérieure aux métiers classiques.
A.31- La plupart des vieux métiers à tisser ont été brûlés, sauf un qui a été conservé dans une famille puis offert aux Amis du Val de Thônes.
A.32- Le fonctionnement d’un métier à tisser artisanal et le nom de ses différentes pièces en francoprovençal (Partie 1).
A.33- Le fonctionnement d’un métier à tisser artisanal et le nom de ses différentes pièces en francoprovençal (Partie 2).
A.34- Le fonctionnement d’un métier à tisser artisanal et le nom de ses différentes pièces en francoprovençal (Partie 3).
A.35 -Le fonctionnement d’un métier à tisser artisanal et le nom de ses différentes pièces en francoprovençal (Partie 4).

Face B 
B.1- Suite de la description du travail du métier à tisser artisanal. L’utilisation de la navette. L’orateur se base sur un document photocopié qui a été distribué au public (Première partie).
B.2- Suite de la description du travail du métier à tisser artisanal. L’utilisation de la navette (Deuxième partie).
B.3- Suite de la description du travail du métier à tisser artisanal. L’utilisation de la navette (Troisième partie).
B.4- Suite de la description du travail du métier à tisser artisanal. L’utilisation de la navette (Quatrième partie).
B.5- Suite de la description du travail du métier à tisser artisanal. L’utilisation de la navette (Cinquième partie).
B.6- Quelques tissus particuliers du Val de Thônes.
B.7- Le textile végétal de la meilleure qualité était utilisé pour les chemises. L’orateur fait circuler des chemises de confection ancienne dans le public.
B.8- Les paillasses constituées avec un mélange de lin et de coton, spécialité du Grand-Bornand.
B.9- La fabrique artisanale ARPIN à Séez (Haute-Tarentaise), qui a survécu grâce à la qualité de sa production de draps de Bonneval.
B.10- Le foulage des draps de laine après le tissage.
B.11- Le lavage des draps de laine après le foulage.
B.12- La particularité des draps de Bonneval.
B.13- L’utilisation des cardères pour créer le duvet des draps de Bonneval.
B.14- La difficulté qu’ont les machines modernes à obtenir le même résultat que les cardères sur les draps de Bonneval. Le rasage.
B.15- Le drap de Bonneval n’est pas teint : la couleur est donnée en combinant des laines de diverses couleurs naturelles.
B.16- La dentelle au crochet, utilisée pour le costume traditionnel comme pour confectionner les dentelles vendues par les colporteurs.
B.17- L’orateur fait circuler dans le public des exemples de dentelles anciennes. Il évoque aussi les tapisseries, faites pour être vendues et dont peu d’exemples ont été conservés localement.
B.18- Un modèle de tapisserie datant d’environ 1895 et fait en milieu scolaire, a été conservé aux Villards. Il contient les signatures des élèves qui l’ont réalisé.
B.19- La différence entre dentelle et tapisserie.
B.20- La confection des couvertures en laine.
B.21 -Aspects techniques de la réalisation des couvertures en laine.
B.22- La fabrication artisanale de la corde et de la ficelle. La disparition du métier de cordier, quelque peu revitalisée au moment de l’Occupation.
B.23- Après-guerre, les cordes étaient achetées à Annecy auprès de l’entreprise RINGOT BERNARD. D’autres corderies existaient dans l’Isère. L’orateur cite les trois derniers cordiers de Haute-Savoie, actifs jusqu’en 1965 environ : Claude PAVINET de Faverges, Gaston LAYDEVANT de Saint-Félix et Pierre CANOVA de Rumilly.
B.24- La préparation de la matière première (autrefois, le chanvre) qui  servira à faire les cordes.
B.25- La technique de fabrication des cordes (Première partie).
B.26- La technique de fabrication des cordes (Deuxième partie).
B.27- Dans la fabrication des cordes, le remplacement progressif du chanvre par du coton, puis par du raphia et enfin par des matières plastiques.
B.28- L’usage de la paille dans la fabrication de différents objets.
B.29- Conclusion par l’orateur.
B.30- Il répond à une question de la salle.
B.31- Il répond à une autre question de la salle.
B.32- Pour finir, un extrait vidéo est diffusé.

 
Sujet
Veillée conférence en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale. ;Terres d'Empreintes;Michel BIBOLLET

Avec la participation des communes adhérentes au Réseau Patrimoines et Territoires de l'écomusée PAYSALP et le soutien de :