• Cassette de l'enregistrement (recto)

Veillée en francoprovençal autour du tissage et de la couture - Les Villards-sur-Thônes - 8 juin 1990

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-15
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.

Il s’agit ici de l’enregistrement d’une veillée autour des thèmes du tissage et de la couture, dans le Val de Thônes et, plus largement, dans toute la Savoie. L’orateur, François SYLVESTRE, s’exprime en francoprovençal.

Face A 
A.1- Présentation du thème de la soirée.
A.2- La Manufacture Royale d’Annecy, l’une des premières dans son genre en Europe dans la première moitié du XIXème siècle. Jusque-là, le tissage se faisait dans de petits ateliers. Mention d’une famille de tisserands des Villards, les DUBOST.
A.3- La difficulté d’approvisionnement en matières premières (le coton, notamment) jusqu’à l’époque révolutionnaire. La levée des droits de douane après l’invasion française de 1792 qui permet l’installation de manufactures, notamment celle d’Annecy.
A.4- Vers 1806, la Manufacture, installée sur différents sites en région annécienne, achetait son coton au Brésil.
A.5- Les difficultés rencontrées par la Manufacture lors de la Restauration sarde.
A.6- Le rôle de Jean Gottfried Laeuffer (1793-1874) à la Manufacture d’Annecy.
A.7- L’âge d’or de la Manufacture jusqu’en 1860.
A.8- Les écuries de la Manufacture.
A.9 et A10- Le rôle de Jean-Pierre DUPORT (né en 1756) dans la fondation de la manufacture de Faverges.
A.11- Nicolas BLANC, qui succède à son beau-père Jean-Pierre DUPORT en 1820.
A.12- Le rachat de la Manufacture de Faverges en 1859.
A.13- Le déclin progressif de la Manufacture de Faverges à partir de l’Annexion de 1860.
A.14- La fabrication de métiers à tisser, qui prend le relai du tissage proprement dit dans le courant du XXème siècle à Faverges.
A.15- Les traces anciennes du moulinage de la soie en Val de Thônes à partir de 1640.
A.16- La construction de 3 moulins à soie en 1640 par Nicolas CHARVET, qui travaillait sans doute en lien avec la production lyonnaise.
A.17- Autour du moulinier Claude-François PUSSET, moulinier en Val de Thônes dans le courant du XVIIIème siècle. La reprise de son affaire. 
A.18- L’installation d’une filature de coton à Thônes au XIXème siècle.
A.19- La fondation d’une autre filature à Thônes par Barthélémy ANDRÉ.
A.20 et A.21- La fabrique fondée par les frères AGNELLET, originaires de Saint-Jean-de-Sixt, en 1865 à Thônes.
A.22 et A.23- La fabrication de chapeaux par les frères AGNELLET à partir de 1875.
A.24- Le montant des salaires et la durée du travail dans l’entreprise AGNELLET.
A.25 et A.26- La fondation de la Manufacture de Bonnèterie d’Annecy.
A.27 et A.28- La fondation de la Manufacture de Thônes en 1908 et son fonctionnement.
A.29- Anecdote issue des souvenirs familiaux de l’orateur.
A.30- La Manufacture de Thônes employait 250 personnes, sans compter tous les travailleurs à domicile.
A.31- La mutuelle de la Manufacture de Thônes.
A.32- La diminution progressive du travail à domicile du fait de la mécanisation.
A.33- La poursuite des activités de la Manufacture après le second conflit mondial.
A.34- L’arrivée de textiles nouveaux et de nouveaux marchés.
A.35- Le travail moderne dans la Manufacture.
A.36- La publicité et les salons professionnels.
A.37- La spécialisation dans le « haut de gamme ».
A.38 -L’orateur échange avec le public.
A.39 à A.40- L’ouverture d’un magasin de napperons et dentelles par Mme BARBET à La Clusaz en 1922.
A.41- L’orateur échange avec le public autour de la « dentelle des Aravis ».

Face B 
B.1 et B.2- Le travail à domicile pour le compte de Mme BARBET. La reprise de l’activité au milieu du XXème siècle par M. CHARLES.
B.3- Mention de différentes habitantes du Val de Thônes ayant travaillé pour l’entreprise CHARLES.
B.4- L’apprentissage de la couture par les jeunes filles.
B.5- L’orateur échange avec le public.
B.6- La mise en place d’une école ménagère par le curé de La Giettaz vers 1923-1924.
B.7- L’orateur échange avec le public.
B.8- L’école ménagère d’Annecy-le-Vieux.
B.9- L’orateur échange avec le public.
B.10- Les revues de mode et de couture dans l’avant-guerre.
B.11 et B.12- Souvenirs autour d’une habitante des Villards, « la PATART », qui donnait des cours de couture.
B.13 et B.14- Les cours de perfectionnement pour devenir couturière de métier.
B.15 -Le tailleur LOSSERAND à Thônes.
B.16- L’usage chez l’homme du costume 3 pièces, souvent porté tout au long de la vie. La mercerie des Villards-sur-Thônes.
B.17- Le port de la tenue de deuil.
B.18- L’usage d’étrenner un nouveau costume ou une nouvelle robe à Pâques.
B.19- Le travail des tailleuses à domicile.
B.20 à B.25- Mention de différentes tailleuses des Villards et anecdotes à leur sujet.
B.26- La disparition progressive du métier de tailleuse, malgré des cours de couture toujours organisés localement.
B.27- L’évolution rapide des modes vestimentaires.
B.28- Le métier de modiste, aujourd’hui disparu. La dernière modiste dans le canton de Thônes fut Marie-Rose LEGOND.
B.29- La confection des cocardes de conscrits.
B.30- Prise de parole par René SYLVESTRE à propos de l’école ménagère et de la maison familiale des Villards.
B.31- L’orateur principal de la soirée lit une liste des contributions obligatoires des élèves de l’école ménagère durant l’Occupation.
B.32- Poursuite de l’exposé de René SYLVESTRE.
B.33- La constitution de la maison familiale en 1943.


 
Sujet
Veillée conférence en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale. ;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet

Avec la participation des communes adhérentes au Réseau Patrimoines et Territoires de l'écomusée PAYSALP et le soutien de :