Enquête sur les « chablis » et le travail du bois.
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-13
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.
Il s’agit ici d’une enquête, en vue de la préparation d’un article, sur le thème des « chablis », c’est-à-dire la coupe collective de pièces de bois abîmées. La discussion s’élargit ensuite à l’utilisation du bois en général, puis à différents aspects de la vie quotidienne autrefois. L’enquêteur et son informateur ne sont pas précisément nommés, mais les prénoms « Raymond » et « Marius » sont cités sur l’étiquette de la cassette. Ils échangent d’abord en français, puis en francoprovençal. L’épouse de l’informateur participe parfois à la conversation.
Face A
A.1- L’informateur explique ce que sont les « chablis », à savoir du bois abîmé (souvent du sapin) à couper et enlever. Les personnes intéressées se réunissent pour couper le bois de manière collective, puis se répartissent des lots tirés au sort. L’informateur explique la distinction entre « chablis » et bois mort.
A.2- L’enquêteur évoque son expérience personnelle de la coupe du bois. L’informateur donne des précisions sur le déroulement et les modalités de la coupe collective des « chablis », ce qui ne s’est plus fait depuis l’avant-guerre.
A.3- La répartition des lots (un par participant). La durée de la coupe (un ou deux jours), qui se déroulait à l’automne.
A.4- Court intermède dans lequel on entend de loin une autre voix masculine (peu audible).
A.5- Les différents acheteurs de bois abîmé dans la commune.
A.6- Sur l’existence d’une scie circulaire au lieu-dit « La Louille » (est-ce « La Loy », sur la commune du Grand-Bornand ?) dans les années 1930 (datée de 1928 d’après l’épouse de l’informateur).
A.7- Les avantages de scier avec la force hydraulique, utiliser l’électricité n’étant pas rentable à l’époque.
A.8- La discussion, jusqu’ici en français, passe ensuite au francoprovençal. Se basant sans doute sur différentes publications des Amis du Val de Thônes, l’enquêteur et l’informateur échangent sur le vocabulaire en francoprovençal autour de l’usage du bois dans le travail agricole.
A.9- Le vocabulaire en francoprovençal sur d’autres thématiques, dont le charronnage.
A.10- Le vocabulaire en francoprovençal sur le mobilier religieux en bois (les croix, les statues, etc.).
A.11- Souvenirs sur l’usage d’objets en bois dans la pratique religieuse.
A.12- Les jouets en bois.
A.13- Le bois dans l’architecture et les machines.
A.14- Le bois dans la navigation.
A.15- Le mobilier religieux en bois dans les églises.
A.16- Mention de différents habitants de la commune.
A.17- Souvenirs de famille de l’enquêteur. Le travail de son aïeul charpentier.
A.18- La technique de découpe des planches utilisée par un certain François BOSSON.
A.19 et A.20- L’enquêteur feuillette et commente une publication sur le thème du travail du bois.
Face B
B.1- Les outils du menuisier.
B.2- Le travail de l’osier.
B.3- Les différents récipients (seau, tonneau). La réparation domestique de pièces d’horlogerie.
B.4- Les différents petits métiers.
B.5- L’enquêteur réfléchit avec son interlocuteur à différents autres informateurs potentiels qui pourraient témoigner à leur tour.
B.6 à B.10- La suite de la cassette propose l’enregistrement d’une réunion sur le catéchisme, rassemblant plusieurs interlocuteurs, et non liée à la thématique précédente.
Sujet
Enquête en vue de la préparation d'un article
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale.
;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet