• Cassette de l'enregistrement (recto)

Veillée en francoprovençal autour du battage du blé - 11 novembre 1988

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-06
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.

Il s’agit de l’enregistrement d’une veillée dont la thématique principale est la culture du blé, notamment les « ékoris » (battage du blé). 
L’orateur est Sylvestre PANTHET dit François des CATONS, dont le nom est cité sur la jaquette de la cassette.
L’enregistrement n’est pas de très bonne qualité.

Face A 
A.1- Présentation du contenu de la cassette.
A.2- L’orateur évoque ses souvenirs d’un voyage au Pays Basque.
A.3- Autour de l’apprentissage des langues.
A.4- Autour de la pratique du francoprovençal, qui a commencé à se perdre à partir de 1914 selon l’orateur.
A.5- Après ces remarques introductives, présentation du thème de la soirée : les moissons d’autrefois et le battage.
A.6- La confection des javelles.
A.7- La nécessité d’attendre un mois après les moissons, à cause de la fermentation.
A.8- Le fléau.
A.9- L’orateur cite un poème de Victor HUGO sur le battage du blé.
A.10- Différents éléments de vocabulaire autour du battage du blé.
A.11- Sur la cadence du battage du blé au fléau, souvent donnée par un meneur.
A.12- Sur la technique de battage au fléau.
A.13- L’orateur échange avec le public.
A.14- L’apparition du battage mécanique vers 1850, grâce aux roues des moulins et scieries.
A.15- Mention d’un article sur le sujet paru dans la dernière édition de « L’Almanach du Vieux Savoyard ».
A.16- L’installation des cordes entre le moulin et la maison.
A.17- L’utilisation d’un châssis pour les cordes.
A.18- La longueur des cordes utilisées (jusqu’à 650 mètres).
A.19 à A.21- Mention de différents ateliers installés au bord des torrents et possédant une roue, grâce à laquelle ce premier type de battage mécanique pouvait s’effectuer.
A.22- Les inconvénients de cette méthode, qui menèrent à l’abandon de celle-ci.
A.23- Le battage/dépiquage à traction chevaline, appelé « manège ».
A.24- Mention d’un « manège » ayant existé dans la commune.
A.25- Description du fonctionnement d’un « manège ».
A.26- Autre technique de battage : la « mécanique à bras ».
A.27- Les premiers instruments agricoles « modernes » fabriqués pour la technique du « battage à bras » venaient de Schaffhouse (Suisse), puis des ateliers se sont installés à Flumet dans le Val d’Arly.
A.28- Les premières mentions écrites du battage mécanique « à bras » (effectué par des équipes de 4 hommes) remontent à la fin du XIXème siècle.
A.29- Certains outils de cette époque ont été conservés dans les familles.
A.30- Le travail des équipes de batteurs.
A.31- L’arrivée du battage motorisé. Aux Villards-sur-Thônes, le premier moteur a été acheté par « Fanfoué à Coyat ( ?) » aux alentours de 1900. Il s’agissait d’un moteur à pétrole pesant 2,5 tonnes.
A.32- Les différentes équipes de battage motorisé de la commune.
A.33- Anecdote, pas entièrement dans la thématique du soir, étant survenue dans un atelier de menuiserie du village qui possédait un moteur.
A.34- Deux hommes étaient nécessaires pour faire fonctionner un moteur de batteuse.
A.35- Description des tournées de battage de « José à Laurein », habitant des Villards-sur-Thônes qui se rendait dans plusieurs communes des alentours.
A.36- L’orateur échange avec le public sur le parcours des différentes tournées des entrepreneurs de battage en Val de Thônes.
A.37- Différentes anecdotes sur le sujet de la batteuse racontées par l’orateur et des membres du public.

Face B 
B.1- Poursuite des échanges entre l’orateur et le public sur le thème du battage (son de mauvaise qualité rendant la compréhension difficile).
B.2- L’entretien et la réparation de la courroie.
B.3- Le déroulement du travail autour de la batteuse.
B.4- Le van à bras ou « petit van » et son utilisation.
B.5 -Le tarare ou « grand van » et son utilisation.
B.6- Le blé prêt à moudre était appelé « froment ». La récolte n’était pas pesée, mais mesurée.
B.7- L’orateur échange avec le public (peu audible).
B.8- Suite des échanges avec le public. L’orateur évoque les systèmes de mesure anciens précédant le système décimal.
B.9- Anecdote sur la vente de blé par le grand-père de l’orateur.
B.10- Le grenier, ou « garni » en francoprovençal.
B.11- L’usage du grenier, souvent détaché des habitations, pour entreposer les biens les plus précieux des familles, censés y être mieux protégés en cas d’incendie de la maison principale.
B.12- Le service de contrôle des fermes.
B.13- Un membre du public, Roger X, évoque ses souvenirs du passage du service de contrôle des fermes.
B.14- L’arrivée de la moissonneuse-batteuse moderne, puis la disparition progressive de la culture locale du blé.
B.15- Mention de souvenirs d’un émigré au Canada au XIXème siècle.
B.16- Souvenirs autour du contrôleur censé suivre et surveiller le travail de la batteuse.
B.17- Le cylindre servant à goudronner les routes dans l’avant-guerre, et dont le fonctionnement ressemblait à celui de la batteuse.
B.18- Un membre du public évoque l’ouvrage rédigé par Claude GAY (1837-1911), « Récits et coutumes antiques des Vallées de Thônes ».
B.19- L’orateur donne son avis sur l’ouvrage de Claude GAY.
B.20- Fin des échanges entre le public et l’orateur. Ce dernier évoque notamment l’usage de l’accent tonique dans la langue francoprovençale.

 
Sujet
Veillée en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale. ;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet

Avec la participation des communes adhérentes au Réseau Patrimoines et Territoires de l'écomusée PAYSALP et le soutien de :