• Cassette de l'enregistrement (recto)

Veillée autour de différentes thématiques liées à l’histoire des Villards-sur-Thônes - Février 1991.

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-05
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.

Il s’agit de l’enregistrement d’une veillée de février 1991, parmi plusieurs organisées pendant l’hiver 1990-1991 aux Villards-sur-Thônes. Un seul orateur anime la soirée, entièrement en francoprovençal, autour de trois thèmes successifs :
1/ l’établissement de la Zone Franche après 1860.
2/ Le mariage et la vie de couple.
3/ Les « prestations », travaux collectifs sur les  biens communaux, et la solidarité villageoise.

Face A : Autour de la Zone Franche.
A.1- Introduction de la veillée et considérations générales sur l’établissement de la Zone Franche après 1860. Les Villards-sur-Thônes se situaient près des limites de cette Zone franche. Une dizaine de douaniers (« lou gapian » en francoprovençal) étaient installés aux Villards-sur-Thônes jusqu’en 1923.
A.2- La contrebande.
A.3- Les techniques de contrebande, notamment en cachant les denrées dans les vêtements féminins. Les amendes contre les fraudeurs.
A.4- Une personne du public raconte une anecdote de contrebande.
A.5- La différence entre les contrebandiers « du dimanche » et les contrebandiers professionnels. Certains d’entre eux sont cités (dont le fameux M. CHARVET, bien connu localement).
A.6- Échanges avec le public (peu audibles).
A.7- La capture, inévitable, des contrebandiers par les douaniers. L’existence d’ « indics » auprès des douaniers.
A.8- Sur les douaniers et leurs relations avec les habitants.
A.9- Anecdote survenue le jour de la Fête-Dieu.
A.10 Autre anecdote sur la perquisition par les douaniers du grenier d’un habitant du village qui « en avait perdu la clé ».
A.11- Anecdote sur un certain « Jean Cadet », contrebandier expérimenté, qui fut abattu par un douanier suite à une bagarre.
A.12- La disparition progressive de la contrebande après la Première Guerre mondiale et l’abolition de la Zone Franche en 1923.
A.13- Histoire drôle.
A.14- « La Fouèse et le Joson », histoire drôle.

Face B : Autour de la thématique du mariage et des « prestations »
B.1- Récit - autour des noces d’autrefois (la rareté des voyages de noces, les types de cadeaux offerts).
B.2- La vente aux enchères de la jarretière de la mariée, suivi d’une anecdote sur un mariage.
B.3- L’emprunt de différents outils et biens de consommation par les jeunes mariés à leurs parents. Les difficultés financières parfois rencontrées.
B.4- Anecdote sur un couple du village, et les tensions entre belle-fille et belle-mère.
B.5- L’orateur raconte une anecdote sur son grand-père quand celui-ci était jeune marié.
B.6- Les difficultés pour un jeune couple de vivre avec les vieux parents.
B.7-  Quelques frictions entre la mère de l’orateur et sa belle-famille.
B.8-  La naissance des enfants et les difficultés qui en découlent.

Autour de la thématique des « prestations »
B.9- La solidarité familiale et entre voisins. Les veillées d’hiver. La tuerie du cochon.
B.10- Anecdote sur un habitant du lieu habitué à rendre service avec son cheval.
B.11- Les « coutumes », travaux communautaires, notamment lors des décès avant l’apparition des services de pompes funèbres.
B.12- Les impôts locaux, souvent payés autrefois en nature sous la forme de travaux pour la commune (les « prestations »).
B.13- L’organisation des « prestations », avec l’exemple de la remise en état de biens communaux, notamment les routes et chemins, sous la surveillance du cantonnier.
B.14- Échanges avec le public.
B.15- Explication de l’origine d’une expression couramment utilisée localement (« T’as fait tes prestations ? ») quand on croise un voisin portant une pelle sur l’épaule.
B.16- Exemple de « prestations » réalisées par des habitants du village.
B.17- Autour de la réfection de différents ponts du village (en 1839 et 1852).
B.18- Les travaux dans les bois communaux.
B.19- Les modalités de la coupe dans les bois communaux, ainsi que de l’usage du four banal.
B.20- Récit sur le jour où la quasi-totalité des hommes du village se sont rassemblés pour déneiger l’accès à une ferme, en 1942.
B.21- Autres anecdotes autour de la solidarité villageoise, survenues en 1942 ou 1943.
B.22- La solidarité villageoise auprès de voisins malades ou ayant eu un accident.
B.23- La solidarité lors des incendies.
B.24- Exemple de solidarité suite à l’incendie d’une scierie le 19 novembre 1954.
B.25- Exemple, vécu par l’orateur, de solidarité quand des jeunes du village donnèrent un coup de main à un groupe d’ouvriers lors de l’éboulement d’un tas de bois un soir de Nouvel An.
B.26- Autre exemple de solidarité lors de l’éboulement d’un tas de bois.
B.27- Sur les avalanches et à nouveau sur la solidarité après un incendie.
B.28- Anecdote à l’authenticité non confirmée de solidarité lors de l’inondation du Grand-Bornand, le 14 juillet 1987.
B.29- La paroisse comme seul cadre de la solidarité villageoise autrefois.
B.30- Rappels historiques sur les Villards-sur-Thônes, qui étaient jusqu’en 1695 un simple hameau de la paroisse de Thônes.
B.31- L’organisation de la vie paroissiale.
B.32- Les différents impôts jusqu’à l’époque révolutionnaire.
B.33- Anecdote sur les difficultés résultant de la séparation entre Thônes et les Villards-sur-Thônes.
B.34- Sur le servage jusqu’à l’époque révolutionnaire.
B.35- La gabelle.
B.36-  Le rachat des franchises par les communiers.
B.37- La perte de certains biens communaux passés dans le domaine privé suite à des ventes hâtives.
B.38- La mappe sarde de 1730.
B.39- La première élection du syndic à l’époque révolutionnaire. L’orateur évoque ensuite le « bureau de charité », devenu « bureau de bienfaisance » après 1860.
B.40- Le montant des sommes détenues par le « bureau de bienfaisance » au début du XXème siècle.
B.41- Le rôle du garde forestier, devenu en 1856 garde-champêtre, véritable policier rural sans grand pouvoir, mais assermenté.
B.42- Les annonces du garde-champêtre, au son du tambour. François CLAUDE ( ?) fut le dernier garde-champêtre de la commune.
B.43- Anecdote autour d’un garde-champêtre de la commune.
B.44- Mention du Plébiscite d’avril 1860 (suite manquante).

 
Sujet
Veillée conférence en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale. ;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet

Avec la participation des communes adhérentes au Réseau Patrimoines et Territoires de l'écomusée PAYSALP et le soutien de :