Oratoire du Bon Pasteur à l'intersection du chemin des champs Clavel et de la route du Quart d'Avoz à Marcellaz
Oratoire du Bon Pasteur, hameau de Quart d'Avoz, Marcellaz.
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Type/Variété
PhotographieIdentifier:
01_mar_oraDescription
L’oratoire repose sur un grand bloc de pierre puis sur socle gravé de la croix de Saint Maurice (patron de la commune). Il est surmonté d'une croix et est composé d'une niche ogivale fermée d’une grille à barreaux verticaux dans laquelle repose la statue du Bon Pasteur en pierre, accompagné d’une brebis et le tout repose sur un socle de marbre sculpté d’une grappe de raisin et d’une gerbe de blé. Le toit en pierre est à deux pans. L’arrière de l’oratoire est à pans coupés. Cet oratoire est très semblable à celui du hameau des Carmes (côté Peillonnex) qui abrite, lui, la statue de la Vierge à l'enfant.;Dérivé du latin « orare » désigne la prière. La fonction de l’oratoire n’est pourtant pas que symbolique, il s’agit bel et bien d’appeler à la prière le passant, voyageur, pèlerin ou habitant, en même temps que de lui permettre de se repérer. C’est dans les campagnes que l’on rencontre encore la majorité des plus de 12 000 oratoires répertoriés en France. Élevés pour invoquer la protection d’un village, signaler un chemin de pèlerinage ou, comme un ex-voto, pour rendre grâce, leur emplacement est parfois très ancien et ne doit généralement rien au hasard. En effet les oratoires se sont progressivement substitués aux lieux de cultes païens tels que les menhirs, les sources ou les arbres, tantôt christianisés, tantôt remplacés. C’est ainsi par exemple qu’aux premiers temps de l’évangélisation des populations celtes, certains menhirs ont été surmontés d’une croix.
Les oratoires témoignent donc publiquement de la piété populaire et rurale et constituent parfois les seuls lieux de culte dans des contrées éloignées des grandes églises.
"En Haute-Savoie, l’un des plus anciens doit être celui dit « Des sept Fontaines » à Montmin au pied de la Tournette, qui remontrait au XIIe ou XIIIe siècle ; il est suivi de très près, sans doute par celui consacré à N.D du Toron à Talloires et qui daterait du XIIIe ou du XIVe siècle."
