Lac de Vallon, le roc d'Enfer, la Chèvrerie - Bellevaux - Haute Savoie
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Identifier:
150907viulemc108
Description
Carte postale multivues colorisée présentant le lac de Vallon, le Roc d'Enfer et la Chèvrerie.
Dans le bandeau supérieur, encart de gauche, au premier plan le Lac de Vallon. Le Brevon qui jaillit au pied du Roc d'Enfer chemine au creux de la vallée de Bellevaux, parallèlement à la route. Au long de son cours il est retenu à Vallon où il forme un lac qui baigne l'emplacement d'une ancienne chartreuse. Ce lac s'est formé suite à un glissement de terrain qui a eu lieu en mars 1943, en pleine Seconde Guerre Mondiale. Dans la nuit du 11 au 12mars, à hauteur du hameau de Vallonet, sous la pointe de La Gay, la montagne a commencé à glisser, sous forme d'une coulée de boue, entrainant une dizaine de chalets. Lentement, la masse de terre, de roches et de troncs d'arbres (plus de 2 millions de mètres cubes) emporte tour à tour les chalets de la Chauronde, de Malatraix et de la Beauvau. Des pâturages, une ferme et une douzaine de chalets ont disparu, la route a été coupée et deux scieries ont été déplacées. Vous pouvez apercevoir par la transparence et par beau temps les ruines englouties près de la rive gauche. En arrière plan du même encart ; le Roc d'Enfer (2 244m d'altitude), aussi appelé sur d'ancienne carte le Mont Maudit.
Toujours dans la partie supérieure, dans l'encart droit, présentée ici dans un écrin de verdure, la chapelle Saint Bruno, située non loin du lac de Vallon. C'est en 1651 (cette date est gravée sur le cintre de la porte d'entrée) que la chapelle actuelle a été construite sur les ruines de l'ancienne église de la chartreuse (les murs du choeur et une partie de la nef n'étaient pas tout à fait écroulés). En 1793, après l'entrée en Savoie des troupes révolutionnaires ; elle est vendue comme bien national. Ses nouveaux acquéreurs la laissent tomber en ruines jusqu'à ce que Mgr Rey, évêque d'Annecy et enfant du pays, la fasse restaurer en 1834. En 1847, la chapelle est cédée à la Fabrique (Paroisse) de Bellevaux. Après l'incendie qui la détruit en 1855, le Révérend Chappaz, curé de Bellevaux, la fait reconstruire. En 1905, la chapelle devient propriété de la commune. Ensuite, fermée durant une longue période, elle se détériore. C'est à partir de 1964, grâce au père Guérin et à l'Abbé Baud, curé de Bellevaux, que des travaux de restauration sont entrepris. Les parties les plus anciennes d'architecture romane (le choeur en cul-de-four avec sa voûte en berceau et son arc double en bloc de tuf ainsi que les arcs en pierres taillées de la sacristie) sont mises en valeur lors de sa restauration. Depuis 1971, l'association "Les amis de la Chartreuse de Vallon-Ripaille" continue l'oeuvre de réhabilitation de la Chapelle et de son site.
Dans le bandeau inférieur, dans l'encart de gauche, on voit une longue passerelle en bois. Au même niveau, dans l'encart de droite, figure une imposante bâtisse à l'architecture traditionnelle. Une pancarte de couleur noir, accrochée au mur informe que c'est un café. La Chèvrerie était jadis un village où l'on élevait des chèvres aux Chartreux, pour la fabrication du fromage de cet animal. Aujourd'hui c'est une station de ski créée en 1987 en collaboration avec la station de La Grande Terche (Saint-Jean-d'Aulps) pour faire une liaison entre ces deux stations, appelée le circuit Roc d'Enfer
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