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Lionel DELAUNAY, directeur général de la Tréfilerie PERILLAT.

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Identifier:
150507_clu_bia_g_001
Description
Autant de mots qui parlent d'une activité en amont du décolletage qui est portée par une entreprise dont la naissance remonte à la fin du XIXème siècle. La Tréfilerie PERILLAT est créée en 1884 à Marignier, à l'entrée de la vallée du Giffre. Elle est singulière de par son savoir-faire de «profilage par enlèvement de matière», un procédé hybride « maison » qui permet de donner des formes complexes aux barres de métal ; des barres qui seront ensuite usinées par les décolleteurs. Dans cette entreprise, «il y a toujours eu des cracks en technique», me dit Lionel DELAUNAY, ingéniosité qui est au fondement même de la Tréfilerie. Au milieu du siècle dernier, cette entreprise qui depuis son origine réalisait aussi des pièces pour l'horlogerie, fait le choix d'être un fournisseur des décolleteurs et se recentre exclusivement sur l'activité de tréfilerie: «ils ne pouvaient plus être concurrents et fournisseurs à la fois». Les Trente Glorieuses et l'explosion du volume de pièces décolletées dans la vallée, notamment pour le marché automobile, ont créé un appel d'air pour l'entreprise. «La Tréfilerie PERILLAT a profité de l'essor du décolletage». En 1974, l'usine s'étend pour atteindre une surface de 4 000 m2 couverts. La proximité géographique avec leurs clients décolleteurs est aujourd'hui un atout de plus dans un marché qui demande flexibilité et réactivité. C'est aussi une fragilité, se traduisant par une dépendance à cette clientèle. En 2009, dans un contexte de chute libre de l'activité industrielle, la Tréfilerie PERILLAT subit - 40% de chiffre d'affaire : «on payait les gens à repeindre les machines». «On a tapé dans la caisse, mais comme on sortait de 10 bonnes années, cela nous a permis de tenir. Dans les entreprises familiales, on n'a pas la pression de la rémunération de l'actionnaire, même s'il en faut, mais on sait serrer les poings. » « Il n'y a pas d'école de tréfileur, notre gros problème c'est la transmission des savoir-faire » Photographie issue de l'enquête et l'exposition « Portraits du décolletage » de Caroline HOUAL En diaporama, l'objet représentatif qu'a choisi Lionel DELAUNAY: des échantillons de barres qui ont été «profilées» pour le besoin spécifique de pièces à décolleter
Rights
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