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Discussion en patois à Bellevaux sur le thème de la vie à l'alpage et des fenaisons

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Identifier:
140721_bel_ant_d_002
Description
Enregistrement d'une conversation sur le thème de la vie à l'alpage et des fenaisons à Bellevaux. Les personnes parlent en patois, dont voici la retranscription en français : -« Les molardiers -qu'as-tu fais aujourd'hui ? -Avec ce temps on ne peut attaquer les fenaisons. -J'ai été éclaircir les betteraves et si ça continue ainsi on commencera à préparer pour foiner. Taper la faux, graisser les chars, regarder l'état de la presse, redenter les râteaux, examiner les fourches, mettre bonner les coffys. -Quand le temps le permettra on ira commencer à faucher. -Pour ne pas peiner pour faucher, il faut surtout l'aiguiser et aller poser pantalon loin pour chier, -Quand s'est fauché, il faut défaire les ? -Pendant le temps de fauche, les hommes regardaient souvent si une demoiselle n'arrivait pas avec un panier de vivre : de la soupe, du saucisson, du pain, du chevrotin. -Après-midi, il fallait après une courte pose aller tourner le foin coupé la veille. -Pour le transport jusqu'à la grange, soit avec un char à échelles tiré par un cheval, soit une plate tirée également par un cheval. Système de traction ligaturé avec des cordes et tourné sur le sol. Soit un fé callot de foin, porté à dos d'hommes. -A la fin de la journée, si le temps menace, il faut à nouveau emmachener. -Pour faire le passage de foin : deux rouets avec passage du char au milieu. -Dans les échelles, le foin est mis en vrac. De chaque côté du char, un gars pour charger et sur le char un autre pour ranger le foin. On commence devant avec des coins). Les fourchées sont disposées en lit jusqu'à l'arrière, où sont faits les coins à l'arrière. -Puis, nouveau lit en recommençant devant avec des coins, et ainsi de suite jusqu'au sommet de l'échelette. Pour finir, on met la presse, on fait le n?ud de presse avec la corde qui a été envoyée à celui qui a fait le char et on serre le tout, cela avec le tour et les pressons. -Pour rentrer à la grange avec le char, il y a de chaque côté du char des portes, des bottes roues pour faire riper le char en cas de nécessité. -Parfois il fallait porter le cul du char. -Le foin était monté à bras sur le tichon où il fallait le ranger et le piétiner sans oublier de le saler avec du sel rouge. -Si un char était plus ou moins sec, il était mis autour de la cheminée pour séchage. »
Rights
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